L'ACCENT DE VÉRITÉ


Il arrive souvent….bon, disons quelquefois

Qu’un homme, en toute bonne foi

Soit, victime d’une injustice,

Condamné par la Justice.

Et ceci, écoutez-moi bien,

Pour pas grand chose, presque rien.

Ainsi moi, un jour je fus accusé

D’usurpation d’identité.

Le juge décréta l’affaire grave

Car j’avais mis un accent grave

Sur le « e » de mon nom, geste fort ambigu

Puisqu’il fallait l’accent aigu .



Roger Sobraqués
Nice le 09 / 08 / 2004

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